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Perl 6 Raku est un langage puissant et mature qui fut assez difficile à mettre en œuvre (ce qui sera abordé dans la deuxième partie de la dépêche).
Raku est né « Perl 6 », mais n’est pas/plus la prochaine version de Perl 5 (qui sera Perl 5.34 ou Perl 7, voire la dépêche annonce de Perl 7). Raku a, d’ailleurs, été renommé en 2019 pour clarifier ce positionnement. Raku partage en effet avec Perl 5 :
Raku est (devenu) bien trop « différent » de Perl 5. On peut à présent dire tout simplement « Perl » pour désigner Perl 5 ou Perl 7 et on préférera « Raku » en toutes circonstances pour parler de Perl 6. Il fut un temps où la communauté Perl 6 était plutôt contre le changement de nom, mais l’opinion générale a changé et le renommage a pu se faire en douceur entre 2018 et 2019 (voir plus loin pour les détails).
Vous pouvez suivre l’actualité du langage en vous abonnant à la newsletter Rakudo Weekly News.
Raku possède une petite communauté et quelques « killer apps » :
Avant d’aller plus loin, voici quelques liens vers des contenus LinuxFr.org autour du même sujet :
Une fois n’est pas coutume, parlons un peu de Raku, sa communauté et ses « news » :D.
Avant de rentrer plus en détail dans le processus de renommage et dans les versions de Raku, mettons à l’honneur quelques personnalités du monde Raku :
Tous ne sont pas encore actifs et la liste n’est pas exhaustive !
La communauté Raku a décidé récemment de mettre en place un comité décisionnaire.
Un langage de programmation qui change de nom, ça n’arrive pas souvent !
Il y a peu, Raku a donc fêté sa première année (ou ses 21 ans !). Voici comment s’est déroulé le renommage :
Le processus de renommage en liens :
Depuis 2015, l’implémentation de Raku est « complète » et les travaux autour du compilateur et de la VM sont plus orientés vers les performances.
Raku a connu plusieurs versions officielles (dont la plus « marquante » était en 2015) :
D’où provient ce schéma de versions ?
Tout simplement d’une blague récurrente sur la date de sortie de Raku. Il était coutume de répondre « ça sera prêt pour Noël » comme une blague ou une pirouette :D En plus de ces versions majeures, l’équipe derrière Raku produit des versions mineures mensuelles.
Avant d’attaquer les détails du langage, voici quelques livres qui vous permettront d’en apprendre plus sur Raku :
La partie technique commence ici, vous êtes prêts ? :D
On ne se refait pas ! Grâce aux qualités de linguiste de son créateur Larry Wall, Raku est très influencé par le langage naturel. Raku est multi‑paradigmes (procédural, fonctionnel, programmation concurrente et orienté objet).
Comme son cousin Perl 5 :
Contrairement à lui :
Pour des détails techniques supplémentaires, voici le glossaire de Raku mais également une comparaison des fonctionnalités entre les compilateurs (qui donne un bon aperçu des fonctionnalités du langage). Dans les prochains paragraphes, les qualités/fonctionnalités de Raku seront expliquées plus en détail.
# Dynamique
my Cool $var = 42;
# Statique
my Str $var = "Raku";
sub ab(Int $a, Int $b) { return $a+$b; };
say ab(1,1);
IntStr $foo
my $jonction = 1|2|3;
$jonction += 4; # jonction maintenant égale à 5|6|7
$jonction += (1&2); # jonction maintenant égale à (6|7|8)&(7|8|9)
subset Even where * %% 2;
say 1 ~~ Even; # False
sub i-cast(Int() $n) { say $n.^name } ;
i-cast "42";
Contrainte + coercition (« je veux un objet chaîne et je caste en objet entier ») :
sub f(Int(Str) $want-int, Str() $want-str) { } ;
f '10', 10;
Ou contrainte conditionnelle (« mon argument doit être objet entier ou objet chaîne ») :
sub xyz($n where $_ ~~ Int | Str ) { say +$n }
my int8 $verysmall = 42;
say $verysmall;
my %a;
%a{'autovivication'}++;
say %a{'autovivication'};
my int @array
est stocké contigu en natifGather
) :my @list = (1, 1, * + * ... *).grep({ $_.is-prime });
say @list[4]; # This generates elements 0..4.
# Elements 5..∞ haven't been generated yet
sub plus2($foo) { return $foo+2; }
sub mul3(Int $foo) { return $foo*3; }
sub make42($foo is rw) { $foo = 42; }
multi sub sayit( Int $n ) { say "Number: $n"; }
multi sub sayit( Str $s ) { say "String: $s"; }
Le dispatch se base sur le nombre d’arguments, les types, les contraintes (on peut même en jouer avec les fonctions nextsame, nextwith, callsame, callwith). Voir aussi « Proper narrowness analysis » pour la résolution du meilleur candidat.
Une boîte à outils plus que complète de fonctionnalités pour gérer l’asynchrone, le parallélisme et la concurrence :
Possibilité de définir ses propres opérateurs (vu plus haut) et fonctionnalités. La prise en charge du meta object programming est gérée en partie dans la machine virtuelle :
has $.base is rw handles
;Une gestion des grammaires (grammar
, token
, rule
, regex
) dans le langage !
grammar Calculator {
token TOP { }
proto rule calc-op {*}
rule calc-op:sym { '+' }
rule calc-op:sym { '-' }
token num { \d+ }
}
class Calculations {
method TOP ($/) { make $<calc-op>.made; }
method calc-op:sym ($/) { make [+] $<num>; }
method calc-op:sym ($/) { make [-] $<num>; }
}
say Calculator.parse('2 + 3', actions => Calculations).made;
La prise en charge du langage natif est vraiment très facile !
use NativeCall; sub fork() returns int32 is native {};
use Inline::Perl5;
my $p5 = Inline::Perl5.new;
$p5.call('print', 'Hello World');
$p5.use('Test::More');
$p5.call('Test::More::plan', tests => 1);
Très haut niveau de gestion d’Unicode, notamment grâce à des primitives dans la machine virtuelle MoarVM.
Les opérateurs du langage eux‑mêmes peuvent être en UTF‑8 (comme ceux que l’on crée).
my $cube = -> $x {$x ** 3};
say $cube(3); # 27
Par ordre alphabétique :
my $pow = {$^x ** $^y};
say $pow(3, 4); # 81
Ou alors :
for 0..9 {
say "$^n2, $^n1";
}
Ou avec nommage :
my $pow = {$:base ** $:exp};
say $pow(:base(25), :exp(2)); # 625
Dans cette seconde partie, nous allons détailler les mises en œuvre du langage Raku. Préparez‑vous, les acronymes arrivent !
Licence Creative Commons CC0 1.0
Réponse courte : Rakudo et MoarVM.
Au départ il fut décidé qu’aucune implémentation ne serait définie comme « officielle » pour Raku mais plutôt que « Raku est quelque chose qui réussit la suite de tests officiels ». En réalité, depuis 2012, il existe une implémentation officielle de facto qui est Rakudo + MoarVM.
Avant ça, il y eut le cadriciel Parrot (2002 - 2012) ainsi que Pugs (2005 - 2007) ou encore divers autres compilateurs et environnements d’exécution (Mildew, Niecza, Yapsi…). Cette partie technique et historique sera abordée en fin de dépêche. Mais revenons en arrière pour parler des débuts.
La toute première annonce de la création de Raku date du 19 juillet 2000. L’idée de Larry Wall était d’en faire un projet ultra communautaire jusque dans la conception du langage, et il commencera donc par demander de contribuer aux spécifications. Il en découlera en tout 361 RFC, dont Larry wall produira des apocalypses qui seront expliquées ensuite par Damian Conway dans les exégèses puis encore détaillées dans les synopses.
Des liens pour les historiens ou les curieux :
Créés en 2002, le cadriciel et la machine virtuelle Parrot ont longtemps été au centre de l’implémentation de Raku (ce n’est plus le cas aujourd’hui). Parrot est né d’un poisson d’avril annonçant l’unification de Perl et Python et même la sortie prochaine d’un livre sur le sujet :
Pourquoi construire une nouvelle VM ?
La JVM fut étudiée en 2001, mais jugée peu adaptée aux langages dynamiques (elle ne l’était d’ailleurs toujours pas en 2010, quid de 2020 ?).
Parrot offre bien plus d’une machine virtuelle, Parrot est un cadriciel de création, compilation et exécution de langage. Ce cadriciel permet de construire facilement et rapidement des langages de haut niveau (HLL). Il a été mis en pratique par Rakudo pendant longtemps.
PCT signifie Parrot Compiler Tools. Son but est de permettre la création de compilateur et d’environnement d’exécution de langages de haut niveau (HLL).
PCT est écrit en PIR (voir plus loin section assemblage).
PAST signifie Parrot Abstract Syntax Tree : représentation interne d’un arbre syntaxique.
HLL signifie High Level Language.
Au départ appelé P6GE, PGE signifie Perl Grammar Engine. Se base sur HLLCompiler. Une règle PGE ressemble à ça :
rule term { | \( \) }
rule number { \d+ }
rule expr { ( '+' )* }
PGE était utilisé par Pugs, un autre compilateur Raku (voir plus loin).
TGE signifie Tree Grammar Engine.
PACT signifie Parrot Alternate Compiler Toolkit. Une alternative à PCT qui était considéré comme trop limité.
PASM signifie Parrot assembly language (PASM). Le code bas niveau prêt à être converti et exécuté par Parrot VM. Du code PASM ressemble à ça :
set I1, 1
REDO:
gt I1, 10, END
print I1
print " "
inc I1
branch REDO
END:
print "\n"
end
Références :
IMCC signifie Intermediate Code Compiler. C’est un outil alternatif pour créer et exécuter du bytecode Parrot.
IMCC apporte son propre langage, communément appelé Parrot Intermediate Language (PIR). IMCC embarque le l’environnement d’exécution Parrot, donc IMCC peut compiler du PIR vers PASM, puis du PASM vers PBC, puis exécuter ce bytecode. IMCC peut également faire des optimisations, même s’il ne le fait pas par défaut.
D’abord appelé IMC, PIR est une surcouche de PASM sans être pour autant un langage de haut niveau. Les fichiers contenant du code PIR portent le suffixe « .imc »
Voici à quoi ressemble PIR :
.sub loopy
.local int counter
counter = 0
LOOP: if counter > 10 goto DONE
print counter
print " "
inc counter
goto LOOP
DONE:
print "\n"
end
.end
Vous pouvez en apprendre plus grâce à cette intro IMCC ou cet article sur comment écrire du PIR. Voir ici des exemples PIR ou encore la documentation détaillée des mongueurs FR sur PIR.
NCI signifie Native Call Interface.
PMC signifie PolyMorphic Container ou Parrot Magic Cookies (la façon de représenter les données dans la machine virtuelle).
BC signife Parrot Byte Code
La VM Parrot est une machine virtuelle à base de registre, ce qui n’est pas la « norme » (par exemple JVM).
Voici quelques fonctionnalités de la VM Parrot :
Il est facile d’inclure Parrot dans du code C ou d’appeler du C dans Parrot (Native Call Interface).
Ou avec une étape IMCC et Parrot fusionnée (plus tard car IMCC contient Parrot) :
Ci‑dessous un schéma encore plus détaillé/technique (tiré d’une documentation Parrot) :
De nombreux détails sont disponibles dans le Parrot Design Document.
Si au départ Parrot était au centre de Raku, cela a changé au cours du temps :
Petit à petit, le compilateur Rakudo s’est émancipé de Parrot et cible à présent une nouvelle machine virtuelle.
La première version majeure de Rakudo Star (ou « Rakudo * ») se basait sur Parrot (PCT + ParrotVM), mais nous passerons sous silence cette version pour nous concentrer sur l’implémentation actuelle (Rakudo + MoarVM).
Rakudo est un compilateur pour Raku qui implémente la totalité du langage et peut cibler plusieurs différentes VM (la principale étant MoarVM). La majeure partie de Rakudo est écrite en Raku simplifié (NQP). Rakudo implémente également la précompilation pour optimiser ses performances. En plus de ça, Rakudo améliore l’arbre syntaxique à l’aide de plusieurs méthodes d’optimisations dont voici quelques exemples :
NQP est un compilateur comme MiniPerl pour Perl 5. C’est un outil de bootstrapping qui aide à compiler les parties en Raku de Rakudo) et compiler les bibliothèques avant d’avoir compilé les bibliothèques. Contrairement à MiniPerl pour Perl 5 (qui est un interpréteur sans toutes les piles : c’est‑à‑dire sans les modules mélangeant code Perl et code natif), NQP ne sait compiler qu’un « Raku simplifié ». NQP designe aussi bien le compilateur que le code source contenu dans des fichiers portant l’extension « .nqp ». Du code NQP ressemble à ça :
method symtable() {
%!symbol := nqp::hash() if nqp::isnull(%!symbol);
%!symbol
}
method evaluate_unquotes(@unquotes) {
my $result := self.shallow_clone();
my $i := 0;
my $elems := nqp::elems(@(self));
while $i < $elems {
$result[$i] := self[$i].evaluate_unquotes(@unquotes);
$i := $i + 1;
}
$result
}
NQP fait partie de Rakudo et semble avoir été inspiré par MiniPerl6/KindaPerl6.
MoarVM signifie Metamodel On A Runtime VM (site officiel). C’est une machine virtuelle basée sur les registres comme Parrot. Jonathan Worthington est le fondateur et architecte de MoarVM.
Voici quelques caractéristiques de MoarVM :
Je conseille également la lecture de cette introduction de MoarVM.
MAST signifie MoarVM AST (arbre de syntaxe abstraite).
MBC signifie MoarVM Byte Code. Voici à quoi ressemble MBC :
; Grab value out of Scalar
decont r4, r1
; Grab type ; de-Scalar if needed
wval r5, 1, 34
decont r3, r5
; Ensure arg is an Int
istype r6, r4, r3
assertparamcheck r6
MoarVM ne possède pas d’assembleur.
Ci‑dessous un autre schéma d’architecture tiré d’une présentation sur les optimisations Rakudo/MoarVM (2014) :
À partir d’ici on commence l’archéologie, la vraie.
Dans sa courte existence, Pugs a exploré de nombreux choix d’architecture. Pugs désigne l’interpréteur, le compilateur, l’environnement d’exécution et la suite de tests. Le compilateur peut compiler en Haskell, JavaScript, Perl 5 ou PIR (pour Parrot, donc, si vous vous souvenez).
Pugs est écrit en Haskell et tombe en sommeil après 2007.
Voici les notions de compilations autour de l’implémentation Pugs.
PCR signifie Pugs Compiler Rules. C’est une implémentation en Perl 5 du moteur d’expressions rationnelles de Raku. PCR a remplacé PGE dans Pugs.
LREP a évolué en Pugs::Compiler, puis, plus tard, MiniPerl6.
Pugs::Compiler est un ensemble de modules Perl 5 pour compiler Raku.
Faisait partie de Pugs mais dans un répertoire séparé. MiniPerl6 est devenu KindaPerl6 puis Perlito6.
KindaPerl6 ou KP6 est une implémentation Raku de la grammaire en Raku avec un bootstrap en Perl 5. KindaPerl6 est construit à partir de MiniPerl6.
PIL signifie Pugs Intermediate Langage. PIL n’est pas un format lisible par les humains mais plutôt un arbre syntaxique abstrait interne à Pugs.
PIL-Run a été construit sur un ensemble de modules Perl 5 qui lisent et exécutent PIL. PIL-Run était le back‑end en Perl 5 de Pugs… au début.
« Pugs compile et exécute »
« Pugs compile pour Parrot (PIR) »
La compilation vers PIR se fait en deux temps, petit zoom dessus :
« Pugs compile (transpile ?) vers du JavaScript »
« Perl compile (transpile ?) vers du Perl 5 »
v6-pugs puis v6-alpha et à présent v6.pm est une réécriture complète de Pugs, utilisant un mélange de Raku (Pugs::Compiler et les modules associés) et Perl 5. Il réutilise du code de l’environnement d’exécution de PIL-Run et « la moitié du CPAN ». À présent v6 est distribué dans Perlito6. v6.pm est le frontal de Perlito et Pugs en Perl 5.
Le projet Perlito est mené par Flavio S. Glock. Le projet Perlito contient en fait plusieurs compilateurs pour plusieurs langages dans plusieurs langages ciblant des back‑ends variés :
Une chose qu’il ne sait pas faire, c’est traduire du Perl 5 en Raku.
MiniPerl6 et KindaPerl6 forment Perlito6. Perlito5 est un portage de Perlito6 en Perl 5. C’est « Perl 5 implémenté en Perl 5 ». Perlito5 lui‑même est écrit en Perl. Perlito6, quant à lui, est écrit en Raku.
Perlito implémente seulement un sous‑ensemble de Raku nommé le « sous‑ensemble utile » et qui :
Dans cette partie, nous allons continuer notre tour des initiatives autour des compilateurs, environnements d’exécution et machines virtuelles historiques.
STD et viv sont des œuvres de Larry Wall.
On trouve dans STD la grammaire de Raku… écrite en Raku (qui n’avait pas de compilateur à l’époque ! C’est le début des problèmes de bootstrapping :D).
VIV ou littéralement en chiffres romains « VI → V » (et donc « 6 vers 5 ») était un module capable de convertir du Perl 6 vers du Perl 5.
D’abord appelé YAP6, SMOP signifie Simple Meta Object Programming.
SMOP est un compilateur et environnement d’exécution écrit en C pour Raku, mais on dit parfois SMOP pour désigner seulement l’environnement d’exécution (qui peut être ciblé par d’autres compilateurs).
SMOP n’est pas une machine virtuelle mais un environnement d’exécution qui ressemble à celui de Perl 5, tout en possédant des fonctionnalités pour gérer Raku.
Mildew était un compilateur STD vers SMOP
Il utilise directement la grammaire STD.
Elf était un compilateur écrit en Raku avec une grammaire en Ruby. Il pouvait émettre du Perl 5 ou du Lis
N. D. M. : vu le contexte de pandémie de Covid‑19 et les restrictions locales ou nationales (Belgique, France, Québec et Suisse) sur les rassemblements, beaucoup d’événements sont annulés (dès que les organisateurs ont pensé à mettre à jour l’Agenda du Libre ou non). Nous avons donc retiré tous les événements français en présentiel. « Restez chez vous ! » (et profitez‑en pour contribuer à des logiciels libres).
Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces dix‑sept événements (France : 14, Belgique : 1, Québec : 1, autre : 1) est en seconde partie de dépêche.
Retrouvez le programme complet du 23 au 29 novembre avec les liens pour accéder aux sessions :
https://mensuel.framapad.org/p/r.f56f1db2e6594b450aa7e3e8faa3fa0a?fbclid
Vous êtes confiné.e.s ? Vous voudriez investir un peu de votre temps libre pour participer à la cartographie de camps de réfugiés avec nous et d’autres bénévoles ces prochaines semaines, afin d’avoir un impact positif sur les conditions de vie de ces derniers ?
Vous aimeriez apprendre ou vous perfectionner en cartographie à distance à partir d’images satellites ?
Rencontrer de nouvelles personnes autour d’un bon café et dans le confort de votre foyer ?
Venez participer à notre atelier de cartographie solidaire et participative (Mapathon) ce lundi de 18h à 20h ! Les mapathons en ligne, ça a lieu chaque lundi, c’est 100% depuis votre fauteuil, gratuit, simple et accessible à tou.te.s !
Inscription sur la page Eventbrite ci-contre : https://www.eventbrite.ca/e/128471629101
Ou à l’adresse mail : missingmaps@cartong.org
Dans le cadre de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets (SERD), 21 au 29 novembre, et en partenariat avec le collectif Beauvais-en-Transition l’association Oisux propose des animations autour du réemploi d’ordinateurs, du choix de logiciels ou de matériels qui économisent les ressources de la planète. Car le but de campagne SERD est de :
- mieux consommer
- mieux produire
- prolonger de la durée de vie des produits
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Pour aller dans ce sens, nous présentons la distribution éducative Primtux pour le réemploi de PC pour les écoles, les familles, les associations : https://primtux.fr avec des membres de l’équipe Primtux.
Retrouvons-nous dans le salon https://meet.jit.si/SERDcommentdebuterlademarchezerodechet
Vous vous interrogez sur les produits que vous acheter : d’où ça vient, comment c’est fabriqué, est-ce équitable, écologique?
Avez-vous pensé à vous posez les mêmes questions concernant la monnaie que vous utilisez chaque jour?
Dans le cadre de la transition écologique, la monnaie joue un rôle majeur.
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Dans le but de faire toutes les visio concernant la monnaie libre au même endroit A partir du mois d’octobre nouvelle adresse pour les visio discussions : https://meet.jit.si/Monnaie-libre
Un petit tuto pour utiliser jitsi : cliquez ici
Pour toutes questions préalable voir Forum : visio-conference-tous-les-lundi-soir
La réunion commence à 19h30, mais on teste les connexions à partir de 19h20. (privilégier le câble)
Il n’y a pas vraiment de présentation, ces visioconférences sont faites pour faire connaissance (activez vos caméras), et répondre aux questions, en préparation de rencontre réelles pour utiliser cette monnaie.
Quelques vidéos de présentation sur youtube
Visioconférences Monnaie Libre chaque lundi à 21h !
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La monnaie libre s’appelle la June : Ğ1. Elle est différente de l’euro. Elle est aussi numérique (seules quelques unités sont imprimées sur des billets), mais surtout, elle est totalement libre. Et même plus encore, nous pouvons la créer !!
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En fait, c’est une autre façon de fonctionner en parallèle de l’euro. Une manière d’être un peu plus libre !
Réapprenons à vivre ensemble !
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Dans la mesure du possible, il est recommandé de vous équipez d’un casque ou micro-casque, cela sera plus agréable au niveau son.
Les premières sessions seront assez généralistes pour présenter la Monnaie Libre et procéder également à l’ouverture de comptes.
Mais nous aborderons également les idées de projets que les membres ont ou pourraient avoir et nous organiserons des séances dédiées.
Par avance merci de partager et pour votre future participation.
Prenez soin de vous et de vos proches.
Amicalement, Francis.
L’émission Libre à vous ! de l’April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio.
Le podcast de l’émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le site consacré à l’émission, quelques jours après l’émission en général.
Les ambitions de l’émission Libre à vous !
La radio Cause commune a commencé à émettre fin 2017 sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur Internet.
Depuis mai 2018, l’April anime une émission d’explications et d’échanges sur la radio Cause Commune sur les thèmes des libertés informatiques.
Libre à vous ! se veut avant tout une émission d’explications et d’échanges sur les dossiers politiques et juridiques que traite l’April, et sur les actions qu’elle mène.
Pour les libertés informatiques en général, et pour le logiciel libre en particulier.
Libre à vous ! c’est aussi un point sur les actualités du Libre, des personnes invitées aux profils variés, de la musique sous licence libre, des actions de sensibilisation.
Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d’action, tel est l’objectif de cette émission hebdomadaire, qui est diffusée en direct chaque mardi du mois de 15 h 30 à 17 h.
L’émission dispose :
d’un salon dédié sur le webchat de la radio (salon #libreavous).
Radio Cause Commune, 22 rue Bernard Dimey, Paris, Île-de-France, France
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- mieux consommer
- mieux produire
- prolonger de la durée de vie des produits
- jeter moins.
Pour aller dans ce sens, nous présentons le smartphone équitable Fairphone et la coopérative Commown, avec un représentant de la coopérative.
Retrouvons-nous dans le salon https://meet.jit.si/SERDcommentdebuterlademarchezerodechet
Du fait de ne pas pouvoir tenir notre réunion mensuelle au Café Citoyen comme à l’habitude, nous convertissons pour cette fois (et peut-être d’autres) ce créneau de rencontre en «discussion en ligne».
Ce rendez-vous est une occasion de retrouver des membres de plusieurs associations lilloises oeuvrant dans le domaine de l’internet et du logiciel libre (Chtinux, CLX, Mycélium, Raoull…), de s’informer des activités de chacune, de poser des questions liées à votre usage de l’informatique, et de trouver des pistes pour rendre cet outil moins éprouvant à l’usage.
Pour nous retrouver, nous vous proposons d’utiliser le logiciel Mumble, avec lequel vous pourrez rejoindre notre salon de discussion. Voici les coordonnées du serveur que vous devrez y renseigner :
Adresse: mumble.raoull.org
Port: 64759
Nom d’utilisateur: (votre pseudo)
Nom: Raoull
Note: si vous utilisez Android : cherchez Plumble ou Mumla (dispos dans F-droid)
On vous recommande d’essayer de vous y connecter en avance, et de régler votre micro en suivant l’assistant de configuration de Mumble. Il est préférable d’avoir un casque ou des écouteurs pour éviter les retours dans le micro et provoquer un désagréable écho.
Si vous avez un souci avec Mumble, vous pouvez passer sur le salon IRC de Chtinux, pour une conversation uniquement textuelle.
N’hésitez pas à passer, juste par curiosité, et quelle que soit votre aisance avec les outils numériques !
Le conseil d’administration (CA) de FACiL se réunit pour traiter des affaires courantes de l’association.
Par souci de transparence, les réunions du CA sont ouvertes aux membres.
Pourquoi vouloir assister aux réunions
Vous pouvez assister aux réunions, par exemple, si vous souhaitez mieux connaître le fonctionnement de notre association, et/ou rencontrer les administrateurs et administratrices et/ou peut-être faire valoir votre point de vue en personne. Si vous désirez assister à la réunion, merci de nous avertir en écrivant à la personne ressource (Geneviève Bastien), dont l’adresse courriel est indiquée plus bas.
Animation proposée sous forme de web-conférence expérimentale.
Initiation aux fonctions du traitement de texte Writer vous permettant de rédiger une lettre ainsi que de la mettre en page.
L’atelier se veut simple d’accès, seules quelques fonctionnalités de base seront traitées.
Horaires
Cette animation se déroule l’après-midi, de 15 h à 17 h.
Inscription aux ateliers
La participation est limitée au nombre de places. Pré-inscription possible depuis le site web.
Animation proposée sous forme de web-conférence expérimentale.
Le groupe local Nancy - Meurthe-et-Moselle d’OpenStreetMap France, vous propose de participer aux réunions mensuelles ouvertes à tou·te·s !
Avec OpenStreetMap, participez à la construction d’une carte en ligne libre et gratuite, partagée avec le monde entier !
Inscription aux ateliers
La participation est limitée au nombre de places. Pré-inscription possible depuis le site web FCCL.
Gagnez votre liberté avec les logiciels logiquement libres !
Venez découvrir Linux et les Logiciels Libres et vous faire aider pour l’installation, l’utilisation et à la prise en main, dans différents lieux. Des ateliers informatiques pour réduire la fracture numérique.
Le contenu de l’atelier s’adapte aux problèmes et aux questionnements des personnes présentes avec leur(s) ordinateur(s), qu’il soit fixe ou portable, et permet ainsi l’acquisition de nouvelles compétences nécessaires à une autonomie numérique certaine, au rythme de chacun. Des ordinateurs sont également mis à la disposition du public.
Pour rester en conformité avec le décret du 31 mai 2020, nous vous rappelons que les masques doivent être portés systématiquement par tous dès lors que les règles de distanciation physique ne peuvent être garanties. Notez bien que le respect des gestes barrières et des règles de distanciation sociale, restent quant à eux, obligatoire.
Une inscription préalable est nécessaire pour participer à ces permanences. Elles sont ouvertes en priorité aux adhérents à jour de cotisation auprès de Montpel’libre… Elles sont proposées dans le cadre des différents partenariats qui lient les différentes structures Shantidas à Montpel’libre.
Bus Lio, ligne 661, direction Lodève, arrêt Lodève Gare Routière.
GPS Latitude : 43.73094 | Longitude : 3.32060
Carte OpenStreetMap
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Shantidas - 11 Grand Rue 34700 Lodève
Le Café crypté est un moment collectif qui se tient chaque mois durant lequel nous tentons résolument de limiter la casse dans notre utilisation des outils numériques et connectés pour celles et ceux qui se sentent obliger de les utiliser.
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Le Café cherche à partager et construire des stratégies et pratiques d’autodéfense numérique afin de se prémunir de ces intrusions diverses et permanentes afin notamment de rappeler que le droit à l’anonymat est un droit qui ne se négocie pas.
Le Café est technique mais pas excluant, il est politique mais pas partisan, il est complexe mais pas compliqué et, bien sur, il est collaboratif mais pas contraignant.
Actuellement (en 2020-2021), les cafés cryptés se produisent tous les derniers samedi du mois, de septembre à juin entre 13h30 et 17h30 à la Cafétéria Collective Kali (rue Saint Thomas 32 à Liège)
Venez quand vous voulez, l’espace et le bar sont ouverts.
(oui, le café crypté fait aussi le café)
Si vous voulez continuer à discuter de tout ça hors des cafés, vous pouvez discuter avec l’adresse crypto@bawet.org (et la personne qui est derrière bien sur)
Et, tous les documents que le café produit ainsi que les notes des cafés se trouvent ici : cloud.domainepublic.net/bawet/s/aq4GPibwDPrWA7G
Dans le cadre de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets (SERD), 21 au 29 novembre, et en partenariat avec le collectif Beauvais-en-Transition l’association Oisux propose des animations autour du réemploi d’ordinateurs, du choix de logiciels ou de matériels qui économisent les ressources de la planète. Car le but de campagne SERD est de :
- mieux consommer
- mieux produire
- prolonger de la durée de vie des produits
- jeter moins.
Pour aller dans ce sens, nous présentons la messagerie locale et respectueuse, alternative aux GAFAM, https://www.mailo.com, avec un représentant de mailo.com
Retrouvons-nous dans le salon https://meet.jit.si/SERDcommentdebuterlademarchezerodechet
Les membres du collectif Giroll, GIROnde Logiciels Libres, se retrouvent une fois par semaine, pour partager leurs savoir-faire et expériences autour des logiciels libres.
C’est le confinement à nouveau alors on se met à la page et on se retrouve en ligne grâce à nos amis d'Aquilenet:)
Venez nous rejoindre à notre horaire habituel sur jeudi.giroll.org
Dans le cadre de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets (SERD), 21 au 29 novembre, et en partenariat avec le collectif Beauvais-en-Transition l’association Oisux propose des animations autour du réemploi d’ordinateurs, du choix de logiciels ou de matériels qui économisent les ressources de la planète. Car le but de campagne SERD est de :
- mieux consommer
- mieux produire
- prolonger de la durée de vie des produits
- jeter moins.
Pour aller dans ce sens, nous présentons la campagne de réemploi de PC Emmabuntüs / Debian-Facile / Blabla Linux / Tugaleres.com, présentée par arpinux, président de l’association debian-facile, et David co-fondateur du collectif Emmabuntüs. Voir le blog de Emmabuntüs
Retrouvons-nous dans le salon https://meet.jit.si/SERDcommentdebuterlademarchezerodechet
Dans le cadre de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets (SERD), 21 au 29 novembre, et en partenariat avec le collectif Beauvais-en-Transition l’association Oisux propose des animations autour du réemploi d’ordinateurs, du choix de logiciels ou de matériels qui économisent les ressources de la planète. Car le but de campagne SERD est de :
- mieux consommer
- mieux produire
- prolonger de la durée de vie des produits
- jeter moins.
Pour aller dans ce sens, nous présentons la campagne de réemploi de PC Emmabuntüs / Debian-Facile / Blabla Linux / Tugaleres.com autour de la solidarité dans le réemploi en France et en Afrique, présentée par Claude président de l’association YovoTogo et Patrick co-fondateur du collectif Emmabuntüs. Voir le blog de Emmabuntüs
Retrouvons-nous dans le salon https://meet.jit.si/SERDcommentdebuterlademarchezerodechet
On vous propose une série d’apéro présentation en visioconférence:
La Monnaie Libre en Q&R,
Présentation des projets d’Econolibre,
Présentation de projets de monnaie libristes,
Alors notre monde en Monnaie Libre, comment on le fait ?
Chaque samedi à partir de 19h à 22h
Proposez des thèmes de discussion, basés sur la Monnaie Libre, dans la semaine qui précède…
Cela nous permettra de nous réunir, de voir comment nous supportons cette folie Covid-19, De poser des questions sur la monnaie libre et de présenter les nouveaux projets de l’association ECONOLIBRE et des projets d’autres acteurs Monnaie Libre; de réfléchir aux projets que nous pouvons faire ensemble, et de mieux nous connaître.
Rien de spécial à installer, ça se passera via le site web JitSi:
https://meet.jit.si/econolibre
On pourra décider d’autres dates de réunions-visio en format différent (ateliers, cours, etc.) qui sont proposés par l’équipe d’Econolibre.
Détails de l’association sur notre site : https://econolibre.org
On peut manger pendant les réunions (c’est un apéro).
Un petit TUTO pour expliquer comment utiliser Jitsi :
https://forum.monnaie-libre.fr/t/visioconference-avec-jistsi/10363
La réunion commence à 19h, mais on teste les connexions à partir de 18h50.
(si besoin) Une présentation pour les nouveaux monnaie libristes est faite, qui dure moins de 30mn et sera suivie de questions réponses.
Quelques vidéos de présentation sur notre chaine Youtube: (Econolibre)
https://www.youtube.com/channel/UC9e9jWjY8foLfJp_6KTIHRQ
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Manjaro est une distribution GNU/Linux basée sur Arch Linux.
Arch Linux est réputée être une distribution fiable, mais difficile et longue à installer et à configurer. Manjaro propose de reprendre les bons côtés d’Arch mais en simplifiant l’installation et la configuration. Manjaro est tout à fait adaptée à un débutant.
Ma vie : j’utilise Manjaro depuis plus de trois ans et je l’ai installée sur les quatre ordinateurs de la maison. Je suis fan et je la conseille aujourd’hui à tout le monde ! Cette dépêche ne va donc pas être un test de la distribution mais un retour d’expérience proposant quelques astuces pour installer, utiliser et maintenir Manjaro.
L’installation se déroule assez classiquement en téléchargeant une image ISO que vous pouvez flasher sur une clé USB avec Etcher par exemple. Ensuite, vous pouvez démarrer dessus, tester la distribution et utiliser le bouton « Installer Manjaro » et suivre les étapes pour l’installer sur votre disque. Cela se fait très simplement et rapidement et je ne reprendrai pas ici le déroulement de l’installation, il existe de nombreux guides qui sont finalement à peine nécessaires.
Manjaro est disponible officiellement avec trois environnements de bureau : Xfce, KDE et GNOME. Pour chaque bureau, le thème et les couleurs Manjaro sont reprises, je trouve que les thèmes par défaut sont très agréables et très bien intégrés.
L’environnement GNOME :
L’environnement Xfce :
L’environnement KDE :
Il existe également d’autres environnements de bureau proposés par la communauté. Je vous laisse en découvrir la longue liste !
De mon côté, j’ai une préférence pour GNOME, c’est pourquoi les captures et les explications suivantes seront réalisées avec cet environnement.
Le gestionnaire de paquets (ou Store d’applications pour ceux qui ne sont pas familiers avec Linux) est un élément central d’une distribution GNU/Linux. Celui de Manjaro utilise pacman comme sa maman Arch Linux !
Personnellement, je n’utilise que peu de commandes pacman :
mise à jour des miroirs (à faire après l’installation) :
sudo pacman-mirrors -c France
mise à jour du système :
sudo pacman -Syu
installation d’un paquet :
sudo pacman -S
Tout comme Arch, Manjaro est une rolling release, c’est‑à‑dire que les mises à jour sont mises à disposition en continu. Vous passez d’une version de la distribution à une autre (par exemple de la 19.3 à la 20.0) sans vous en rendre compte, juste en mettant à jour vos paquets. Vous êtes donc assurés d’avoir toujours une distribution à niveau. Vous n’avez pas non plus ce stress tous les six mois ou tous les deux ans d’avoir une mise à jour complète du système.
C’est également un avantage lorsque vous rencontrez un problème : la personne qui va vous aider est sûre de la version utilisée.
Cependant, il faut savoir que Manjaro utilise ses propres dépôts et que les paquets vont d’abord être testés un ou deux mois après sa sortie. C’est également pour cette raison que vous recevrez les mises à jour par lots, quelques fois par mois.
Les problèmes lors des mises à jour sont rares, mais ils existent et cela reste toujours ennuyeux. Voici quelques conseils pour les éviter :
plutôt que d’exécuter les mises à jour via l’interface graphique, utilisez une console avec la commande :
sudo pacman -Syu
lors de chaque mise à jour, il y a une News sur le site Internet Manjaro, allez la lire :
à la fin de cette news, il y a un lien lire le sujet entier qui renvoie vers un sujet du forum, consultez‑le ;
il y a dans ce sujet un sondage qui permet de savoir combien de personnes ont eu un problème avec leur mise à jour, cela permet d’avoir une idée de la dangerosité de celle‑ci :
enfin, en descendant plus bas, il y a une liste des bugs découverts et un lien pour les résoudre :
si la mise à jour paraît dangereuse pour votre système, lancez la via SSH ou via une console virtuelle (Ctrl
+ Alt
+ F3
), en dehors de votre interface graphique.
Avant de prendre ces précautions, il m’est arrivé une ou deux fois d’avoir un problème au redémarrage, mais depuis, plus jamais de problème pour moi ! Et puis, je ne vais pas vous refaire la morale sur les sauvegardes à faire régulièrement. :)
Manjaro a développé une interface graphique (Pamac) pour chercher, installer et mettre à jour vos paquets.
Vous pouvez remarquer en colonne de gauche que vous pouvez installer des paquets de différentes provenances (Orphelins - dépôts, Étrangers - AUR, Snap et Flatpak). C’est très important de comprendre d’où viennent vos paquets pour garantir la stabilité de votre système.
Dans la capture ci‑dessus, on voit que :
Je vais maintenant vous expliquer ce que sont ces provenances et comment les choisir.
Lorsque le paquet que vous recherchez est disponible dans les dépôts officiels, il faut privilégier ce type d’installation. C’est seulement si vous rencontrez un problème lors de l’exécution de l’application que vous pouvez l’installer via une autre source.
Snap et Flatpak sont deux magasins (Store) d’applications GNU/Linux qui poursuivent le même but : donner accès à des paquets qui peuvent être utilisés sur toutes les distributions.
Ces paquets prennent plus de place sur le disque dur car ils créent leur propre environnement d’exécution et utilisent donc moins de composants de Manjaro. Cependant, certains paquets ne sont tout simplement pas proposés par les dépôts Manjaro : Flatpak et Snap pourront alors vous sauver !
Manjaro vous permet d’installer et désinstaller des paquets Snap et Flatpak très facilement depuis l’interface et il ne faut pas s’en priver pour tester des applications, cela ne va pas alourdir le système après désinstallation.
Alors, comment choisir entre Flatpak et Snap ? Ce sont des concurrents, mais en gros :
Donc, je vous conseillerais de privilégier Flatpak, et ensuite si cela ne fonctionne pas, d’utiliser Snap.
Enfin, il existe les paquets AUR (Arch User Repository), c’est un ensemble de paquets créés par les utilisateurs avant de rentrer dans les dépôts officiels. Ces paquets sont des listes de commandes qui permettent de compiler les sources du logiciel. Parfois, ils ne sont plus maintenus ou contiennent des bogues.
Je déconseille d’installer des logiciels depuis AUR, mais cela peut rester pratique dans certains cas. Personnellement, j’ai installé l’un de ces paquets pour mon imprimante Brother et cela fonctionne très bien.
Pour résumer :
Pamac est un donc point fort pour Manjaro, il permet, d’installer des paquets provenant de diverses sources et de disposer de versions très récentes. Malgré cela, le système reste très stable grâce au travail de la communauté Arch en amont et de la gestion des paquets Snap et Flatpak.
Pas facile de s’y retrouver ici pour un débutant, c’est pourquoi je vais rentrer dans le détail des outils. Ici, je ne vais parler que de la configuration de GNOME. Si vous utilisez KDE ou Xfce, ils seront différents, et sans doute plus centralisés…
Vous retrouverez cet outil sur tous les environnements Manjaro. Les icônes sont assez explicites pour savoir ce que l’on peut gérer à partir de cette application. Voici cependant quelques précisions :
L’application GNOME Center permet de gérer tout ce qui va avec l’environnement GNOME :
Mais vous pouvez aussi configurer des choses en lien avec le matériel :
Et aussi, il y a des choses en doublon avec le gestionnaire de paramètres Manjaro :
Pour brouiller un peu mieux les pistes, GNOME propose un autre gestionnaire de paramètres.
Il permet par exemple de :
GNOME propose également une interface pour gérer les extensions qui apportent des fonctionnalités (par exemple, la barre de lancement d’applications Dash to Dock qui est installée par défaut sur Manjaro GNOME).
Pour finir, voici un outil qui propose différents aménagements de bureau :
La facilité de paramétrage de Manjaro GNOME, n’est certainement pas un point fort pour le débutant : il faut chercher ! Mais la solution est sans doute dans l’une des applications listée ci‑dessus… Pour les versions KDE et XFCE, le nombre d’outils est plus limité : ouf !
Manjaro est un projet communautaire. Le site propose à la vente du matériel informatique pour soutenir le projet. Cette année, il y a eu un peu de rififi et le départ de certains développeurs importants. À l’utilisation de la distribution, cela ne s’est pas ressenti.
Pour la documentation, il y a un guide de l’utilisateur, mais il n’a malheureusement pas été mis à jour depuis deux ans. Le wiki Manjaro ne m’a jamais été d’une grande aide non plus. En revanche, le wiki Arch est une référence en la matière et vous pourrez trouver beaucoup d’informations pour la configuration avancée (serveur, système, etc.). La version en français mérite également le coup d’œil.
Pour poser vos questions ou chercher une réponse, il y a le forum Manjaro officiel et un forum en français très actif et sympathique.
J’ai écrit cet article pour les personnes qui débutent avec Manjaro, mais j’aurais pu également évoquer le shell zsh par défaut, l’installation automatique de tout mon matériel, de l’extension Dash to Dock installée et configurée par défaut, ainsi que la stabilité de l’ensemble…
Comme toutes les distributions GNU/Linux, elle convient bien sûr à des utilisateurs plus avancés. De mon côté, après être passé par Mandrake, Ubuntu, Linux Mint, Debian Sid, me voilà pleinement satisfait avec Manjaro !
Donc, merci à toute la communauté ! Cela fait plus de vingt ans que j’utilise GNU/Linux, et, les quelques fois où je vois Windows me fait mesurer la chance que j’ai de pouvoir travailler avec ce système ! Et, en cette période tourmentée, je vais donner du grain à moudre aux complotistes : pourquoi ? Mais pourquoi donc les ordinateurs ne sont‑ils pas tous sous GNU/Linux ? :)
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Sortie en bêta il y a maintenant un peu plus d’un mois, la dernière version en date de la plate‑forme de virtualisation libre XCP‑ng est maintenant disponible pour les environnements de production.
Par ailleurs, XCP‑ng 8.2 est également la première version LTS proposée pour cette plate‑forme, elle bénéficiera donc d’un support allant jusqu’à cinq années.
XCP‑ng est une plate‑forme de virtualisation Open Source basée sur Xen Project. Le projet fait partie intégrante de la fondation Linux en tant que sous‑projet incubée du projet Xen lui‑même. La plate‑forme existe depuis 2018 et a été lancée par le biais d’une campagne Kickstarter. XCP‑ng se positionne comme une alternative 100 % Open Source à Citrix Hypervisor (et de manière générale, à toute plate‑forme de virtualisation).
Pour en apprendre plus sur l’historique d’XCP‑ng, vous pouvez consulter le site officiel ou encore l’une de nos dépêches précédentes sur LinuxFr.org.
Cette nouvelle version de XCP‑ng est la première version « Long Term Support » (LTS), ce qui signifie que cette version bénéficiera d’un support pendant les cinq prochaines années qui inclura les correctifs de sécurité, des correctifs de bogues majeurs, ainsi que quelques mises à jour de pilotes dans la plate‑forme.
En dehors du fait que cette publication est la première version LTS pour XCP‑ng, il y a également quelques nouveautés notables.
Une version complètement réécrite de la gestion de l’UEFI dans XCP‑ng qui permettra à l’avenir aux développeurs de la plate‑forme d’être à la fois plus flexible et de disposer d’un meilleur contrôle. En tant que telle, cette nouvelle implémentation n’impactera pas vraiment les utilisateurs de la plate‑forme, mais elle est un premier pas nécessaire en faveur de nouvelles fonctionnalités à l’avenir telles que l’amorçage sécurisé (secure boot) des machines virtuelles, actuellement sur la feuille de route.
L’accès au contrôleur a été automatisé dans l’interface de gestion dédiée à XCP‑ng : Xen Orchestra. Cette nouvelle fonctionnalité permet d’utiliser Open vSwitch pour contrôler plus finement le trafic réseau dans son infrastructure de virtualisation.
Dans le cadre de la mitigation des failles des architectures de processeurs Intel (Spectre, Meltdown…), la désactivation de l’Hyper‑Threading était devenu quasi systématique dans les infrastructures virtuelles. Le Core Scheduling permet de réactiver l’Hyper‑Threading tout en limitant les risques d’attaque par canal auxiliaire.
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À quand remonte la dernière fois que vous avez eu besoin de lire ce courriel du 15 septembre 2012 ? Ça fait longtemps, n’est‑ce pas ?
Le stockage de ces courriels n’est pas sans impact énergétique. En effet, les serveurs qui hébergent ces vieux courriels sont allumés en permanence pour vous permettre, un jour peut‑être, de relire ce courriel du 15 septembre 2012 dont vous n’avez même plus le souvenir. Et ça s’entasse, s’entasse… Deux solutions peuvent s’offrir à vous pour diminuer cet impact :
Lighten Mailbox est un projet libre (CC0) qui se présente sous la forme d’une interface Web qui permet de faire du ménage dans sa boîte de messagerie. Ce ménage se fait soit en supprimant des vieux messages, soit en les téléchargeant dans une archive.
En mode éclairé/expert vous pouvez choisir le format d’exportation de vos messages : HTML/TXT ou EML. Un fichier index.html
est glissé dans l’archive ZIP avec vos messages, qui vous permet (grâce à tabulator) de parcourir ou rechercher dans les métadonnées de vos messages (exemple de rendu pour le index.html
). Ces métadonnées sont stockées au format JSON (exemple), ce qui permet d’autres usages potentiels…
La sélection des messages se fait par critère de date (début/fin), puis en sélectionnant les dossiers IMAP souhaités.
Exemple d’utilisation : télécharger et archiver ces courriels qui datent de J - 2 ans à J - 1 an pour les enregistrer sur un disque dur externe, puis (quand vous vous êtes assuré de l’intégrité des données) supprimer ces messages.
P.‑S. — Pas taper, je ne veux pas sauver le monde avec une appli Web, juste l’alléger…
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